Samedi 17 mars 2012, cette semaine plus qu’intense s’achève. Comédies, drames, sciences fictions, dessins animés, le tout en mode art et essai ou commercial, on en aura vu des films différents ! La diversité : un point d’honneur à la programmation des Rencontres Cinématographiques du Sud.
Alors pour finir en beauté, on replonge en enfance : direction le Capitole Sud pour assister à la projection du Roi Lion en 3D ! Rien que ça ! Notre petit groupe d’étudiants est totalement surexcité. Depuis quelques jours, au QG des masters, on alterne 2 chansons : « Kill the Radio Star » et « Hakuna Matata ». Evidemment. Chacun y va de son petit commentaire : « c’est le premier film que j’ai vu au cinéma ! » ou « Je vais pleurer c’est sûr ! ». Autant vous dire que l’émotion est à son comble lorsque l’on pénètre dans le multiplexe.
Pour l’occasion il est entièrement mis à l’honneur des « pitchouns » : ateliers maquillage, colliers, distribution de cadeaux et peluches géantes. On notera d’ailleurs la participation de quatre d’entre nous, qui ont enfilé volontairement les costumes des deux ours grandeur nature : Stella et Flavio. Les enfants sont ravis, nos mascottes transpirent comme des bœufs.
On y est, le classique – chef d’œuvre – de Disney débute avec cette magnifique chanson d’Elton John « aaaaniennda tabadi tibada… » (ou quelque chose comme ça). Notre rangée d’étudiants chante à tue-tête ; j’ose le dire : j’ai lâché une larmichette. Ma voisine de droite, quant à elle, a littéralement fondu en larmes à la mort de Moufassa. Le même effet 18 ans après, c’est fort.
Revoir ce film c’est frissonner pendant à peu près une heure et demie. Totalement à vif, j’en tremble encore en sortant de la salle. La fatigue y est pour beaucoup mais certainement pas la 3D. Pas exceptionnellement travaillée elle n’apporte pas grand-chose au film selon moi, mais bon, est-ce vraiment important ?
Je suis ravie d’avoir partagé cette expérience avec quelques amis de ma génération, mais encore mieux que ça : pour certains minots, c’était la première fois qu’ils découvraient le génie de ce film. La transmission de génération en génération, ça c’est classe !
Ce matin j’avais quatre ans. Pas envie de retourner à l’université.
Allegra Trichard