Plan de fables

Au premier abord, nous pourrions présenter ce film de cette façon : une succession de petites fables exposant des situations de la vie quotidienne, à travers un regard fictif et symbolique, source de concepts moraux.

Nous parlons bien du film Plan de table, un long-métrage français réalisé par Christelle Reynal et accompagné d’une belle brochette d’acteurs de l’hexagone : Elsa Zylberstein, Franck Dubosc, Audrey Lamy, Louise Monot, ou encore Lannick Gautry,

Aujourd’hui c’est mardi. Les 2e Rencontres Cinématographiques du Sud ont officiellement commencé, comme en témoignent les grands présentoirs publicitaires disposés sur le tapis rouge de l’événement, à l’entrée du Capitole.

Il est presque 10h et j’assiste, accompagné de trois camarades du Master, à ma première « Projection  Presse ». Avouez que l’intitulé de la séance en jette un max ! Mais n’allez pas croire que l’ambiance y est pour autant « festive ».

À vrai dire, j’arrive le premier dans la salle. L’encart publicitaire figé sur l’écran de projection me rappelle que je suis maintenant au cœur de l’événement et que je ne suis pas là pour manger du pop-corn, mais plutôt pour me concentrer et bien analyser le film projeté.

Puis rentre une journaliste charmante et souriante. Nous ne sommes que deux dans la salle, alors nous entamons une discussion. Elle me questionne sur mon parcours, la raison de ma venue et l’objectif de notre partenariat avec Les Rencontres du Sud. J’en profite pour faire un peu de publicité pour notre blog. Toutes les occasions sont bonnes et, qui sait, cette personne lira peut-être cet article…

Voilà maintenant que d’autres journalistes rentrent en salle. Certains semblent concentrés, d’autres plus détendus et bavards. Puis c’est au tour de mes camarades de me rejoindre.

Les lumières s’éteignent et le film est lancé.

SOURCE : http://www.alpedhuez.com/comedie/actualites.php

Quelques rires se prononceront pendant la projection, mais l’ambiance générale restera au calme.

Car, il faut l’avouer, Plan de table est un film qui se laisse agréablement regarder. Cette production sans prétention nous livre un scénario plutôt original pour un style « comédie à la française ». Son récit construit selon le modèle de L‘effet papillon fonctionne à merveille et  permet de nous tenir en haleine tout le long (et ce, malgré quelques répétitions scénaristiques).

Le casting, quant à lui, est parfaitement adapté. Toute la distribution est au rendez-vous et semble s’amuser. Même si l’on retrouve Franck Dubosc dans un rôle attendu mais qui est fait pour lui, soit le séducteur pathétique et ridicule, on s’étonnera devant le jeu de composition d’Elsa Zylberstein, dans la peau d’une « nunuche » surexcitée.

Bref, on sourit, on rigole (notamment durant l’excellente scène de dégustation du gâteau, version cuisine moléculaire) et on se laisse aller volontiers devant des scènes de tendresse, certes un peu stéréotypées sur les bords.

Les lumières se rallument, les visages sont décontractés et souriants. Une preuve que ces petites fables ont réussi à nous convaincre.

Théo Cabrero

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